« D’abord la sirène retentit en même
temps à Guémar et à Illhaeusern (déclenchée directement à partir de
la caserne de Colmar) et les sapeurs-pompiers volontaires des deux
villages viennent à la caserne (local de la place de la mairie de
Guémar) pour prendre leurs équipements de protection tout en
téléphonant pour se renseigner sur le sinistre (importance et
localisation). Enfin, ils montent dans le camion dès qu’ils sont au moins
4. Ils sont normalement 6 pompiers dans le camion mais il se peut
que certains ne puissent pas venir car ils sont ailleurs.
Nous avons noté qu’ils interviennent pour toutes sortes de
sinistres :
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des malaises, par exemple (si un conducteur à un malaise ça
provoque en plus un accident !)
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des inondations,
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des asphyxies,
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des incendies,
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des accidents de voitures ou autres accidents,
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des ouvertures de portes,
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des récupérations d’animaux
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et pour enlever les nids de guêpes et de frelons.
Parfois même il
y a des plaisantins qui s’amusent à donner de fausses alertes. Ils
sont localisés et poursuivis.
En
2003, les pompiers de GUEMAR sont intervenus à 39 reprises.
Les pompiers utilisent des cartouches de souffre pour éteindre les
feux de cheminée. Lors des interventions ils peuvent aussi utiliser
de la mousse qui provient du « propac » ( appareil servant à en
fabriquer). Les pompiers de GUEMAR n’ont, par contre, pas de pinces
de désincarcération, comme ceux d’Ostheim. Ils interviennent donc
moins lors d’accidents sur la RN83. Lors de grands incendies, la
présence d’un camion-ambulance est parfois nécessaire. Les pompiers
doivent se relayer pour ne pas rester trop longtemps près du feu à
cause de chaleur et du manque d’oxygène. Ils doivent aussi beaucoup
boire pendant les interventions. La déshydratation les guette
souvent. Lors de certaines interventions, il y a eu quelques blessés
mais pas encore de décès. Les pompiers font un métier à risques
mais qui permet de sauver des vies ».
Juliette, Malik, Cécile, Ludivine, Jessica, Camille S. et Mélanie. |