«Le vendredi 25 septembre, un
remplaçant de passage à l’école nous a fait connaître
La chanson «Albert
l'alsacien» interprétée par Patrick Breitel.
Nous l’avons écoutée en classe.
Voici nos impressions, après avoir repris le refrain en cœur en
tapant dans les mains, bien entraînés par la musique. On peut la
réécouter sur le site internet You Tube. Cette chanson parle de
l’Alsace et de la vie des alsaciens.
«L’Alsacien c’est plutôt
pour les personnes âgées ou alors pour les parents qui ne veulent
pas que les enfants comprennent ce qu’ils disent !» «enfants ne
parlent pas cette langue-là
en général !» «C’est une langue difficile à apprendre, sauf les gros
mots !» ...
«Ce qui est étonnant quand on écoute cette
chanson française, c’est l’accent alsacien un peu forcé du chanteur.
Certains d’entre-nous l’ont également. Chaque région a son accent.
Quand on prononce les mots on insiste plus ou moins sur certains
sons (phonèmes) dont certains sont parfois confondus (comme le D et
le T le B et le P ) .
Nous, on l’a aussi cet accent, mais on ne s’en
rend pas compte (sauf quand on entend l’enregistrement de nos voix
ce qui nous laisse une impression bizarre qu’on n’aime pas trop en
général.) On ne reconnaît pas sa voix à soi en parlant.
Par ailleurs, s’il nous reste l’accent, très
peu d’entre nous parlent encore le dialecte de notre région même si
quelques-uns le comprennent.»
A insi
au CM1 CM2 : sur 28 élèves : 8 disent savoir parler le dialecte et
en comprennent quelques mots. 20 ne le parlent ni ne le comprennent
du tout.
«Dès 1674, les Français estimaient
que les Alsaciens prononçaient mal le français. Au XIXe
siècle
“l’accent d’un homme comme Humann, plusieurs fois ministre sous
Louis-Philippe et vivant fréquemment dans une société purement
française, ne cessait de provoquer les railleries des journaux
antidynastiques de Paris. Ils racontèrent que, disant
à la tribune
“mes projets sont détruits”, la Chambre avait compris “mes brochets
sont des truites”.» (d'après un site sur l'accent alsacien , Marthe
Philipp )
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